Bien que l’eau distribuée par le Service public de l’eau soit conforme aux seuils sanitaires aujourd’hui en vigueur, les filières de traitement de ses usines ne permettent pas encore d’éliminer au maximum ces micropolluants. Par ailleurs, les progrès scientifiques amènent à caractériser la présence et la nocivité de nouveaux micropolluants dans l’eau prélevée, comme l’illustrent les récents débats médiatiques autour du Chlorothalonil ou des « polluants éternels » (les substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, dites PFAS).
C’est pourquoi le SEDIF envisage de mettre en place une filière membranaire haute performance dans ses usines afin de répondre à un triple objectif :
- sanitaire, avec l’élimination d’un maximum de micropolluants de l’eau distribuée ;
- environnemental, en diminuant la consommation de produits d’entretien et d’eau en bouteille plastique* ;
- économique et énergétique, car la distribution d’une eau moins calcaire permettra une réduction de la consommation d'énergie à l'échelle du territoire du SEDIF et allongera la durée de vie des appareils électroménagers des usagers*.
Le SEDIF s’engage aujourd’hui pleinement dans ce débat, qui permettra de fournir au public les informations complètes sur ce projet industriel et d’en expliquer les ressorts et impacts.
Les différents moments de rencontres et ateliers qui seront organisés dans ce cadre jusqu’au 20 juillet permettront au SEDIF de recueillir les points de vue argumentés, de manière contradictoire, sur son projet. Les observations du public seront étudiées avec le plus grand soin par ses élus.
*Étude réalisée par le cabinet In Extenso Innovation Croissance pour le SEDIF.