Les élus ont jugé que l’offre de Veolia apporte la meilleure réponse aux enjeux économiques et environnementaux fixés par le SEDIF, autorité organisatrice.
Celle-ci se caractérise notamment par les atouts suivants :
- Un tarif maîtrisé pour l’usager ;
- La mise en œuvre d’unités de filtration membranaire haute performance incluant des membranes d’osmose inverse basse pression (OIBP) sur les usines principales de production afin d’améliorer et de sécuriser la qualité de l’eau distribuée, « vers une eau pure, sans calcaire et sans chlore » ;
- Un objectif de rendement de réseau supérieur à 93 % à partir de 2028 inclus (90,4 % aujourd’hui) grâce notamment à la pose de plus de 10 000 capteurs de fuite sur le réseau ;
- Des investissements accrus pour le maintien en excellent état du patrimoine du service (usines, stations de pompage, réservoirs…) ;
- La refonte du système de télérelevé ;
- Un objectif de taux de satisfaction du service client par les usagers de 85 % sur les années 2024 à 2028, puis au minimum de 88 % sur les années qui suivent ;
- Un volet social renforcé, avec notamment l’accompagnement par l’équipe du programme Eau Solidaire de 500 copropriétés en difficulté chaque année ;
- Une empreinte environnementale positive à compter de 2030 au-delà du « zéro carbone » aujourd’hui en place.
Le fruit d’un travail de 5 ans
Pour rappel, cette décision du Comité syndical est le fruit d’un processus de cinq ans de travail, avec en particulier une étude détaillée et complète menée depuis 2019 dans le cadre de la « Mission 2023-2024 », qui a évalué différents modes de gestion possibles pour le périmètre du SEDIF, ainsi qu’une analyse des offres déposées par deux candidats – Suez et Veolia – en mars 2022, de négociations et de questions, ayant abouti au dépôt de leurs offres améliorées en novembre 2022.
Les conditions dans lesquelles le SEDIF a décidé d’attribuer ce contrat ont été validées par le Tribunal administratif de Paris dans une ordonnance du 29 novembre 2023 laquelle a fait l’objet d’un pourvoi en cassation devant le Conseil d’État. Le SEDIF, bien que n’y étant juridiquement pas contraint, attendra la décision du Conseil d’État qui devrait intervenir assez rapidement, pour signer le cas échéant le contrat avec le soumissionnaire approuvé par le Comité si cette décision le permet.
Sous cette dernière réserve, l’exploitation dans le cadre du nouveau contrat débutera le 1er janvier 2025, pour une durée de 12 ans, jusqu’au 31 décembre 2036.
En tant qu’autorité organisatrice, le SEDIF opèrera un contrôle renforcé du concessionnaire et se dotera une nouvelle marque grand public, au bénéfice de ses 4 millions d’usagers, et veillera à ce que le Service public de l’eau continue de répondre en pionnier aux enjeux économiques, sanitaires, écologiques et énergétiques qu’impose notre siècle.