Tout comme pour le SEDIF, la préservation des ressources naturelles constitue un enjeu majeur pour la Fédération française de canoë-kayak. L’eau est au cœur de cette discipline et chaque pagayeur évolue au sein d’un environnement spécifique qui en fait un maillon de son évolution. L’intérêt premier de cette discipline est avant tout de ne pas le dégrader sous peine de remettre en cause l’avenir de sa pratique. La Fédération et toutes ses composantes sont associées dans la plupart des organismes de gestion du milieu naturel : Comité National de l’Eau, Comités de Bassin, Commissions Locales de l’Eau…
Des intérêts communs et des valeurs partagées qui ont conduit le Syndicat à accompagner deux athlètes de cette discipline.
Marjorie Delassus, l'experte
Aînée d’une fratrie de 4 kayakistes, Marjorie a débuté le canoë-kayak au club de La Plagne Eaux Vives à l’âge de 8 ans. Elle a la particularité de concourir dans les deux catégories, en canoë et en kayak. C'est en 2016 qu'elle obtient sa première sélection tricolore dans les deux embarcations, jusqu’à décrocher sa première médaille individuelle en 2019 avec le titre de championne d’Europe des moins de 23 ans. En 2020, elle décroche son ticket pour les Jeux Olympiques de Tokyo en canoë, dans une catégorie qui faisait son entrée au programme pour la première fois. Elle termine à la quatrième place. A Paris cet été, elle est sélectionnée en canoë monoplace (C1) et vise également une sélection en kayak-cross.
Titouan Castryck, le surdoué
Titouan a rejoint les rangs de l’Équipe de France senior à tout juste 19 ans. Précédemment, il a obtenu de nombreuses médailles chez les juniors : deux titres de champion du monde et un titre de champion d’Europe. La rude concurrence hexagonale lui donne la motivation pour se surpasser. En octobre 2023, pour la dernière étape de Coupe du Monde à Vaires-sur-Marne, le natif de Saint-Malo se transcende et remporte l’une des courses les plus importantes de la saison, celle qui lui permet d’être sélectionné pour les Jeux Olympiques de Paris 2024, à la fois en kayak monoplace (K1) et en kayak-cross.
Ils vivent et s’entrainent tous les deux à Vaires-sur-Marne (Seine-et-Marne), ville adhérente au SEDIF, dont la base nautique accueillera les épreuves.
Dans le cadre du partenariat, le SEDIF va les accompagner financièrement à hauteur maximum de 10 000 € chacun (pour leur matériel, leurs déplacements lors de stages de préparation ou pour leur préparation physique et mentale). En contrepartie, ils seront nos ambassadeurs sur nos différents supports pour promouvoir la production d'eau potable et la préservation de la ressource.