Depuis 2002, l’Observatoire de la qualité du service public de l’eau permet au Syndicat des Eaux d’Ile-de-France d’identifier chaque année les points forts et les axes d’amélioration du service, et ainsi de répondre aux attentes de ses 4 millions d’usagers. Il aide le SEDIF à identifier les leviers favorisant la consommation d’eau du robinet et dégage les axes permettant d’accompagner les usagers vers la sobriété.
En 2023, l’enquête a été réalisée par l’institut Qualitest auprès de 5 000 usagers.
91 % d’usagers satisfaits
La satisfaction globale vis-à-vis du service public de l’eau se maintient à un très haut niveau : 91 % des usagers se déclarent satisfaits de la qualité du service public de l’eau, confirmant l’excellence du service délivré.
Les usagers ont conscience des efforts et des moyens mis en œuvre pour les satisfaire et distribuer une eau de qualité : 97 % connaissent la nécessité de mettre en œuvre de nombreux traitements pour rendre l’eau potable, et 83 % estiment que le service public de l’eau met tout en œuvre pour les satisfaire.
Bien que 81 % des usagers affirment que l’eau du robinet peut être bue tous les jours, et 84 % soient satisfaits de la qualité de l’eau distribuée, la confiance s’érode et est en recul de 6 % par rapport à 2022. 28 % des usagers déclarent ainsi ne jamais consommer d’eau du robinet, ou moins d’une fois par semaine. Les principales raisons de cette non-consommation sont la présence de calcaire (35 %), le goût (33 %), et le manque de confiance dans la qualité de l’eau et ce qu’elle contient (29 %).
Le projet « Vers une eau pure » plébiscité
94 % des usagers interrogés jugent pertinent le projet « Vers une eau pure, sans calcaire et sans chlore » porté par le SEDIF. Parmi eux, 70 % sont même prêts à un effort financier de 15 € par an et par personne pour bénéficier de cette eau plus « sûre ». Le souhait de bénéficier d’une eau meilleure pour la santé et pour la peau est le premier critère cité, suivi par le souhait d’une eau moins calcaire et la protection de l’environnement.
En ce qui concerne le prix de l’eau, le niveau d’acceptation est fort dans un contexte inflationniste : 84 % des usagers déclarent y être attentifs, un chiffre en baisse de 5 % par rapport à l’an dernier. 71 % trouvent le prix de l’eau correct.
Cette étude permet enfin de confirmer les leviers qui engagent les habitants à maitriser leurs usages : 97 % déclarent surveiller leur niveau de consommation tant pour des raisons économiques qu’écologiques.