Afin de réduire le risque de fuite du réseau d’eau potable, le Syndicat des Eaux d'Île-de-France (SEDIF) renouvelle le réseau d’eau potable des rues Jean Bullant, de l’Aistre, du boulevard Salvador Allende et de la place Victor Hugo à Villiers-le-Bel.
Les travaux, sous maîtrise d'ouvrage SEDIF, ont démarré début avril 2023 pour une durée de 17 semaines avec l’entreprise Eiffage GC Réseaux et sous maîtrise d’œuvre le cabinet Merlin.
Deux types de technique sont utilisés :
- la tranchée ouverte (technique traditionnelle) sur 600 mètres
- une technique sans tranchée, le micro-tunnelier, sur 60 mètres. Il a été baptisé le 11 mai dernier.




Pourquoi un micro-tunnelier ?
Jusqu’au diamètre 1800 mm, on parle d’une machine de type "micro-tunnelier". Celle-ci fore le terrain à l’aide du marinage hydraulique (mélange d’eau et de bentonite) et elle est poussée vers l’avant par le train de tubes à l’aide d’un bâti de poussée. Il est nécessaire de réaliser deux puits en surface (un puits d’entrée et un puits de sortie) qui permettront de descendre la machine, de creuser horizontalement et de la récupérer en fin d’opération.
Les principaux avantages de cette technique :
- moins de terrassement et mise en place de remblai que pour la technique de la tranchée ouverte
- moins de gêne pour les riverains (bruits, poussières, circulation, etc.)
- moins de dévoiement des réseaux de concessionnaires impactant pour le projet (présence d’une conduite de gaz sur le tracé de la conduite à renouveler). Le forage horizontal se fait à 6 mètres de profondeur.
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Les DEFIS du SEDIF : baptême du micro-tunnelier Céline à Villiers-le-Bel
Intervention d'Eric Jansson, chargé d'opérations au service Canalisations du SEDIF
Cette opération s'inscrit dans le plan pluriannuel d'investissement de gestion patrimoniale du SEDIF. Elle est située à Villiers-le-Bel et elle consiste à réhabiliter une conduite vétuste qui a subi de nombreuses fuites depuis 2006 et qui va être renouvelée par deux types de technique : une technique de tranche ouverte sur environ 600 mètres et une technique dite de forage par micro-tunnelier sur environ 60 mètres. Cet avantage de technique est une technique de micro-tunnelier puisque en fait on est sur des diamètres inférieurs à 1800 mm va permettre donc de gêner au minimum la circulation en surface mais également va permettre de limiter les nuisances sonores, les nuisances olfactives et va réduire d'autant les volumes en déblai remblai.
Intervention de Céline Ballet, chargée d'affaires au pôle Marchés du SEDIF, marraine du micro-tunnelier
Dès la phase de conception, on est associé avec le chargé d'opérations en binôme et on travaille à la définition du besoin. Ensuite, il va y avoir toutes les phases d'études avec la maîtrise d'œuvre et ensuite on va passer sur une phase de passation de marchés de travaux. Donc, on va mettre en concurrence des entreprises. Tout au long en fait du projet, je vais assister ce chargé d'opérations et je vais le conseiller et lui apporter une expertise qui est à la fois juridique, technique et opérationnelle.
Intervention d'Eric Jansson, chargé d'opérations au service Canalisations du SEDIF
Pour éviter donc les dégradations de ce parc Jean Vilar, ce serait donc de forer sur 60 mètres de longueur à environ 6 mètres de profondeur par rapport au terrain naturel.
Intervention de Céline Ballet, chargée d'affaires au pôle Marchés du SEDIF, marraine du micro-tunnelier
La tradition veut que les métiers du BTP soient considérés à risques. Donc pour leur porte chance, il est demandé à la marraine de briser une bouteille de champagne sur la carcasse de la machine.
Intervention d'Eric Jansson, chargé d'opérations au service Canalisations du SEDIF
En ce qui concerne le SEDIF, nous avons donc une politique environnement assez forte, notamment au niveau des critères de sélection de nos entreprises et dans le cadre de notre projet, nous avons donc décidé en lien avec la maîtrise d'œuvre Merlin de poser un matériau qui est une fonte ductible verrouillée, qui dispose des ACS. Les ACS, ce sont les attestations de conformité sanitaires qui permettent donc d'assurer une garantie de potabilité de l'eau.