Les eaux produites par le SEDIF satisfont aux exigences du Code de la Santé Publique, tout particulièrement en termes de surveillance de la radioactivité dans l’eau (notamment la mesure du tritium). Depuis 2004, la règlementation sanitaire prévoit des contrôles très encadrés de la radioactivité dans l’eau. L’usine Edmond Pépin de Choisy-le-Roi, l'une des plus grandes usines d'eau potable d’Europe qui utilise l’eau de la Seine, produit chaque jour en moyenne 280 000 m3 d'eau pour plus de 1,5 millions d'habitants du sud de la banlieue parisienne.
20 contrôles de radioactivité réalisés chaque année
Depuis 2010, près de 300 mesures ont été effectuées. Les résultats ne montrent pas d’évolution sur cette période. La moyenne de ces valeurs est de moins de 10 becquerels par litre, largement en deçà du seuil réglementaire de 100 becquerels par litre fixé par la Directive européenne relative à l’eau potable de 2020 (UE/2020/2184) et du seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 10 000 becquerels par litre.
De plus, le SEDIF va au-delà des exigences réglementaires en mesurant en continu la radioactivité dans la Seine. Depuis la création de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, le Syndicat a mis en place, au titre d’une surveillance renforcée, une balise installée sur la Seine à Ablon-sur-Seine (à 6 km en amont de l’usine de Choisy-le-Roi).
Cette dernière mesure en permanence la radioactivité gamma pour un suivi en temps réel de tout événement anormal. En cas d’anomalie, les autorités sanitaires seraient immédiatement alertées afin de mettre en place les mesures adéquates pour garantir la qualité et la sécurité sanitaire de l’eau distribuée. Cette situation ne s’est jamais présentée.
L’être humain est exposé en permanence à une radioactivité naturelle
En France, selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l’eau et les aliments (notamment les fruits, les légumes, les produits laitiers, la viande, le poisson, les fruits de mer) représentent 11% de la radioactivité moyenne reçue par la population, le reste étant issu du milieu naturel ou de l’atmosphère, mais aussi des usages médicaux (rayons X).